Bonjour,

2026 sera une année importante pour Bordeaux et sa métropole. Malgré un contexte politique et économique, que ce soit local, national et international très compliqué, la nouvelle mandature devra prendre des décisions importantes avec peu de moyens pour sauver la ville du déclin.

Ci-dessus l’étude Flint proposait de revoir totalement le RDC de la rue Bonnac se Mériadeck, avec l’IA Google Gemini voici une idée pour la transformer

Où en est-on en termes de grands travaux?

• Le projet Bordeaux 2030, lancé en 1995 et étendu en 2009, a permis d’achever ou d’engager durablement la majorité des grands chantiers.
• Les 3B (Bassins à Flots, Bastide Niel/Brazza, Belcier) sont bien avancés.
• Infrastructures et équipements majeurs: LGV vers Paris (un succès depuis 2017), Arena, Cité du Vin, Grand Stade, ponts Chaban-Delmas et Simone Veil sont tous en service.

Contexte politique actuel?

• Nicolas Florian et Alain Anziani nous sont décédés en 2024, Bordeaux Métropole métropole a perdu deux figures majeures (président et vice-président) qui œuvraient ensemble malgré leurs différences politiques.
• Le président de la Région Aquitaine Alain Rousset qui partage cette vision de développement économique ambitieux et de rayonnement.
• Christine Bost pour la métropole qui tente de relancer les chantiers et en face le groupe Métropole Commune s’inscrivant dans la continuité de Alain Juppé et Chaban Delmas.
• Un maire de Bordeaux et ses équipes contre tout développement économique et ayant freiné tous les projets d’attractivité (en tuant notamment la marque Magnetic Bordeaux).

Quel bilan du maire actuel de Bordeaux et de ses équipes?

• Aucun projet d’envergure: un rejet du rayonnement économique de la ville et un déni de sa croissance démographique, comme prévu le bilan est médiocre. Seul point positif, il a adapté quelques projets qu’il n’a pu entraver (Canopia, parcs des Bassins à Flots, ou encore Bastide Niel). Mais en pratique ces projets ont été »greenwashés » sans au final en changer le fonds, comme la rue Bordelaise devenue Canopia.
• Inégalités renforcées: les actions se concentrent sur des quartiers déjà rénovés et aisés Allées de Tourny, de Serr, la place Stalingrad, des Chartrons…, avec des projets anecdotiques (micro-forêts, réaménagements esthétiques).
• Incapacité de traiter les problèmes urgents des quartiers mal-aimés comme Mériadeck, Paludate, la place de Latule, ou Ravezies, qui sont des ilots de chaleur laids et inhospitaliers.
• Freinage de Bordeaux Euratlantique sur Amédée Sud pour 4 platanes et une barre HLM délabrée alors que la raser et les couper permettait de connecter le parc prévu au quartier.
• Révision au rabais d’ilots ambitieux: Lumi, Cap Garonne au design revu à la baisse.
• Zero grand projet ou équipement métropolitain envisagé ou construit.

Quels ouvrages de référence devraient lire tous les candidats:

• Nous leur conseillons vivement les 3 tomes de Bordeaux Patrimoine Mondial qui expliquent comment Bordeaux a évolué au fil des siècles, au détail de chaque parcelle, que nous avons appris à comprendre la ville actuelle, les sujets récurrents (complexité à l’époque de faire le pont de Pierre, puis Chaban, puis Veil,…).
• Plus concis, le livre des 50 ans de l’Aurba du Festin offre une synthèse complète des projets réalisés et à abandonnés depuis l’ère Chaban, très utile aussi pour savoir comment certains dossiers sont allés dans le mur tandis que d’autres ont été des succès (les quais).

Quel méthode de travail: le retour de la logique, du bon sens et d’équipes compétentes:

• Planification logique des quartiers : prioriser la voirie et les réseaux (également les transports) avant les équipements, puis le logement, le commerce, les bureaux, et enfin les espaces verts comme su Ginko ou Bastide 1 lorsque cela est faisable.
• Anticipation : tracer les dessertes, les transports en commun dès le départ pour éviter des quartiers mal connectés. 2 exemples de reculades: les allées de Serr ne rejoindront jamais le rond-point du bas Lormont comme initialement prévu en 2000 (projet de Dominique Perrault), du coup la circulation est compliquée, sans parler des transports en commun inexistants. Idem sur le Jardin de l’Ars avec la voirie devant l’école Simone Veil qui ne reliera jamais le secteur de la Place d’Armagnac au niveau de la tour Innova.
• Refus du renoncement face aux pressions de riverains ou de groupes d’intérêts privés (Darwin par exemple) quand ils contredisent les grands intérêts collectifs (réfection de l’allée Cavalière en attente depuis 2o ans).
• Qualité et cohérence architecturale : charte architecturale stricte, façades claires, exigences de qualité dès les concours, respect des rendus initiaux. Celle d’Euratlantique est prête et fonctionne bien sur Belvédère ou le Quai de Brienne…

Notre programme pour les projets urbains: la liste des chantiers prioritaires:

Certains projets sont lancés ou retardés, d’autres inédits. La plupart existaient avant 2010.

1/ Routes et circulation:

1-1/ Bouclage des boulevards en rive droite.

• Configuration: 2×2 voies routières, 1 voie centrale dédiée au Bus Express, conçue pour évoluer ultérieurement en ligne de tramway, 2 pistes cyclables latérales et arbres autour.
• Format évolutif: réseaux techniques intégrés sous les trottoirs latéraux: si le bus devient un tram, pas besoin de refaire de nouveau les réseaux ensuite: raisonner en canaux de flux.
• Lancement dans les 2 ans la transformation des quais en Rive droite depuis le pont Chaban Delmas jusqu’au pont de Pierre. Déjà prévu mais retardé, cela pénalise les nouveaux habitants de Niel et Brazza, soucis de sécurité et image déplorable.
• Arrêter les aberrations comme la suppression de la contre-allée devant le siège du Journal SudOuest pour en faire une piste cyclable: un couloir de Bus Express avait plus d’utilité (avec la piste cyclable plus loin sur les berges).

1-2/ Refection des boulevards nord et sud en rive gauche.

• Requalification urgente de tout le boulevard Alfred Daney du Grand parc jusqu’à l’autopont de Latule dans sa partie large. Possibilité de raser les hangars et maisons peu qualitatives sur les franges.
• Toujours prévoir 2 voies au moins distinctes des couloirs de bus, cela est possible presque partout, et sur le Boulevard JJ Bosc par exemple pour garder le arbres anciens, créer un couloir de bus sur la contre allée (sur l’emprise de bâti de peu de qualité à démolir).
• Et finir par la section centrale à replanter lorsque cela est possible avec une revitalisation des barrières historiques comme celle du Médoc.

1-3/ Hiérarchiser les voies circulées:

• Intra-Cours essentiellement piéton mais avec quelques axes de sortie pour les secours et les parkings. Rénover et embellir les axes oubliés: Cours Médoc, Edouard Vaillant, de la Martinique, St Louis, et Cours de la Marne, toujours pas correctement refait.
• Entre les cours et les boulevards un secteur apaisé avec la voiture tolérée sur les grands axes.
• Hors boulevards, quelques pénétrantes (au format boulevard arboré de type rue Lucien Faure) pour faciliter les entrées/sorties de ville.
• Remanier les échangeurs de la rocade critiques: sorties 10, 26 notamment élargies sur le talus du pont sur la rocade pour ne pas bloquer les flux en cas d’embouteillages.

2/ Transports en Commun:

2-1/ Tracé proposé du tramway circulaire rive droite

Il peut commencer sous forme de bus Express au départ, tant que les couloirs sont sanctuarisés. Partir du tramway existant depuis Cracovie, en suivant un axe structurant:

• Friches de Cracovie, Place de Latule (enfin refaite en priorité, comme prévu depuis 2008).
• Rue Lucien Faure, dans l’axe du pont levant vers Brazza, dans les couloirs centraux actuels.
• Traversé du pont Chaban-Delmas.
• Percée de l’Allée du Fleuve en rive droite dans l’axe du pont levant via Brazza jusqu’à la Place Calixte Camelle
• Prolongation dans le quartier de la Benauge (sur l’emprise de l’ancienne barre D).
• Continuité sous la trémie en chantier puis par la Voie Eymet vers Floirac.
• Traversée du Pont Simone Veil vers la ligne D à Carle Vernet.

Ce tracé structurant de bon sens, à la fois routier et pour un tram ensuite, avait été envisagé avant 2010, comme le confirme l’avis d’un expert Etienne Parin ayant travaillé pendant dix ans sur ce dossier. Article de SudOuest

2-2/ Recentrer le budgets transports et anticiper les emprises:

• Arrêter la frais: matériel roulant des Bus Express électriques coûteux. Garder l’argent pour se focaliser sur les couloirs de bus évolutifs lorsque l’on peut les créer, avec déviation de réseaux potentielle anticipée, y faire circuler les bus existants.
• Interdire toute construction collée aux voies (comme sur l’Avenue de l’Yser et de la Marne sur Mérignac qui empêchent tout projet de piste cyclable ou couloir de bus sur une ancienne 4 voies qui avait pourtant assez de place pour le faire.
• Anticiper un métro, mais pour le tracé nous souhaitons une traversée centrale entre les Quinconces et Bastide Niel, inexistante depuis la fin du projet de pont central. Proposer de transformer certains parkings centraux (Gare st Jean, Gambetta) en stations en coeur de ville.
• Etudier la couverture partielle de la tranchée de Talence depuis la gare pour y faire une voie de bus express évolutive en tram.

2-3/ Arrêter les projets électoralistes et inutiles.

• Tram vers st Médard en Jalles et hors rocade, Tram train du Médoc au lieu d’utiliser la voie ferrée avec des TER.
• Respect des tracés ambitieux de départ: comment a-ton pu accepter le changement du tracé initial en ligne droite (étude OMA) du tram A finalement dévié et revu aux rabais en voie unique pour relier l’aéroport?
• Etudier la circulation de trams sur le petite ceinture rive gauche connectée à la circulaire plus haut plutôt que de bercer l’illusion du TER: la ville centre est la priorité.

3/ Ponts fluviaux Tripler le franchissement du fleuve en tram.

• Priorité: Extension de la ligne D sud (depuis le terminus à Carle Vernet) sur des terrains encore en partie disponibles vers le pont Veil.
• Tracé la ligne depuis la rue Beck, via le jardin de l’Ars (sur le côté le long de l’école ou le Bld JJ Bosc) pour un accès direct sur le pont Simone Veil avec terminus transitoire à l’Arena.
• Raccorder ultérieur à la ligne rive droite via la voie d’Eymet en plaine rive droite au pont levant (expliqué en 1/). Il faudra aussi créer la ligne de bus express entre la gare et le campus.
• Second projet majeur: Franchissement du tram sur le pont Chaban Delmas en ligne droite depuis la rue Lucien Faure vers Cenon via Brazza (en voie nouvelle).

4/ Anticiper une gare routière et TGV ambitieuse

• Gare accessible par voiture et en transports sera vital, à priori évoquée sur le secteur Armagnac sous le pont de la Palombe.
• Se battre pour la accélérer le chantier de la LGV vers Toulouse et l’Espagne (en bonne voie vue que les travaux des aménagements au sud de Bordeaux et au Nord de Toulouse sont en cours.
• Etudier la couverture (partielle) de la tranchée de Talence. Il faudra aussi insister pour percer un souterrain au nord de la gare inexistant plutôt qu’une passerelle au sud.
• Transformer le parking souterrain St Jean en station de métro, élargir la route au droit du pont du Guit rue Domercq (sur les hangars des garages et maisons peu qualitatives).
• Poser un pont supplémentaire sur les voies plus court au début du secteur Amédée Sud.

5/ Parcs et les espaces verts.

• Planter des arbres remarquables et des alignements comme cela se faisait avant sera toujours mieux que des buissons appelés micro-forêts, sales, mal entretenus et peu sécurisants le soir…
• Planter en premier les secteurs délabrés et arides: Mériadeck, Bld Daney, axes routiers vers le Lac, Aliénor la place de Latule. et Auchan (pinède près de la rocade comme sur Bruges).
• Pour les parcs, reprendre soit le modèle Français comme sur les quais ou Anglais comme le Jardin Public dans les nouveaux projets, avec des espaces accessibles et surtout éclairés et sécurisés le soir…
• Arrêter la moralisation des habitants et continuer le projet de plantation des quais lancé depuis 30 ans par Alain Juppé avec Michel Corjaoud et Michel Desvignes.

6/ Meilleure gestion des chantiers (y compris livrés) et des friches:

• Anticiper et empêcher toute tentative de squat et de blocage de projet (Home sur le secteur Bastide Niel). Obtenir la réfection des voiries défoncées et bétonnées devant la Caserne Niel….
• Démolition rapide des ilots en péril (non patrimoniaux) désaffectés, sécurisation des immeubles remarquables vides: exemple: triangle entre la rue des Terres de Bordes et la rue Guyart: insalubrité, insécurité, effet repoussoir qui a tué en partie les restaurants du coin (Halle Boca par exemple,…).
• Lancer uniquement des chantiers sur les terrains proches du centre-ville et déjà desservis: repousser le projet de la Jallère par exemple car trop ex-centré (ZAN).
• Exigence (avec pénalités à la clé) de capacité à finir les gros chantiers pour les lauréats des grands projets: ne plus revivre les erreurs de choix du moins-disant sur plusieurs gros chantiers bloqués par le passé: pont Simone Veil, Lumi,…
• Plus grande exigence aussi en prenant les majors ayant une capacité réelle à les mener rapidement et correctement, pénalités de retard en cas de délai abusif.

7/ Charte de qualité architecturale: suivre le modèle d’Euratlantique:

• Fin de l’architecture low-cost (Bassins à Flots, Brazza, Bastide Niel, Brazza): immeubles identiques partout en France et qui souvent vieillissent mal et sont des bouilloires thermiques peu confortables, sans balcons et avec de trop petites fenêtres, bardés de tôle.
• Revoir l’inapplicable label: Bâtiment Frugal: appliquer la charte simple existante d’Euratlantique: design fidèle à Bordeaux: couleur claire des façades, grandes ouvertures, hauteur lorsque cela est adapté: comme sur les ilots Quai de Brienne (monumentalité, Belvédère (perspective), et Canopia (transformation et recyclage du patrimoine en pierre).
• Interdire les bardages en tôle, béton gris, plastique ou en métal, les façades opaques.
• Imposer un espacement minimum entre les blocs d’immeubles et scinder les macro-lots par des chemins traversants, (meilleure gestion des co-propriétés) comme sur Bastide Niel.
• Ilots multi-fonctionnels et réversibles: en Irlande il y a des immeubles (anciens hangars avec verrière) mixant des logements avec une crèche et une supérette sur les flancs, et dans la même rue un théâtre, des pubs, des cafés et les sièges sociaux des géants d’internet. Nous sommes dans dans la « ville du quart d’heure » chère à Vincent Feltesse.
• Respect des projets initiaux: rendus 3D réalistes, qualité de réalisation vérifiée. Sur Brazza les ilots sur pilotis mitoyens et habillés de métal, loin des cabanes en bois envisagées au départ.
• Pénaliser les promoteurs et syndics (garantie décennale renforcée) pour stopper les mal-façons récurrentes: étanchéité et humidité chroniques, exiger de refaire sans 1 an en cas de soucis.
• Exigence sous peine d’astreintes pour les syndics (dont bailleurs sociaux) d’agir sous moins de 3 mois en cas de dysfonctionnement (ascenseurs,…).

8/ Nos propositions par quartiers:

8-1/ Bastide Niel:

• Supprimer la coupure ferroviaire centrale: connecter au plus vite les rues Bouthier et de la gare d’Orléans une fois les voies rétrocédées par la SNCF en 2026.
• Rouvrir la rue du Maréchal Niel vers la rue de la Rotonde.
• Raser les préfabriqués de rue Abadie pour en faire des logements.
• Atténuer les toits en pente (les immeubles en triangle comme les Croix de Mériadeck entrainent des espaces perdus).
• Faire respecter les emprises publiques sur la Caserne Niel: réfection de toutes les voiries: voie Cavalière,… rénovation de qualité des hangars (reconstruction idéalement) Emmaus et du Skateparc et diversification des programmes (activités en RDC, logements au-dessus).
• Végétaliser et refaire les sols goudronnés, nettoyer les entreposages sauvages, finir aussi le bâtiment inachevé du Magasin Généreux (sud) sur le Quai des Queryries.

8-2/ Brazza:

• Créer des immeubles enviables, de couleur pierre (appliquer la charte d’Euratlantique comme sur le quartier Belvédère et de Bruno Fortier), plutôt des des pseudo hangars low cost industriels qui ressemblent à des prisons et sont déjà des bouilloires thermiques en éťé.
• Respecter l’esprit initial des premiers rendus (cabanes en bois) de l’Urbaniste Youssef Tohmé.
• Percer immédiatement les grandes allées perpendiculaires au fleuve tant attendues , en priorité celle sortant au droit du pont levant au format boulevards/rue Lucien Faure et exiger un front bâti harmonieux (comme sur la rue Lucien Faure) sur les côtés.

8-3/ La Benauge:

• Faire passer un boulevard 2×2 voies arboré avec un transport Rue du Recteur Thamin (ex-barre D rasée depuis) vers la trémie en chantier sous la voie TGV vers la rue Emile Combes de Floirac. Raser le collège et le centre commercial pour les relocaliser.
• Finir le Bld Joliot Curie (ilot Cacolac) et refaire les grands axes voisins (Bld de l’Entre deux Mers), supprimer l’aspect autoroutier des axes circulés.

8-4/ Bordeaux Belvédère et Garonne Eiffel:

• Finir les travaux, le quartier est bien avancé, beau sur le plan architectural et doit devenir un exemple de charte à adopter. Sécuriser le parc des berges en supprimant les murets et buissons propices aux squatteurs.
• Aider les commerces et activités économiques à s’implanter avec le BGI au budget renforcé.

8-5/ Relancer les travaux sur Mériadeck de l’étude Flint:

• Rue Georges Bonnac: façade bâtie sous le parking coté Mériadeck créer un escalier d’accès vers la dalle et créer des terrasses et cafés sur la façade historique de la rue ancienne en face.
• Réhabiliter les dalles les plus abimées voire supprimer celle de l’hotel de Région.
• Ouvrir et relooker tous les RDC avec des commerces et équipements, par exemple relocaliser les tennis/équipements souterrains sur le côté de la rue (façade Mériadeck) de la rue Bonnac. Comme la rue Bonnier l’a fait en partie jusqu’à l’arrêt du tram A (à relocaliser).
• Revoir ouvrir la façade du centre commercial et les rues Dieuzaide et Lateurade (hideuses et trop minérales, à planter).
• Transformer la rue Bonnier en voie vélos côté esplanade Charles de Gaulle.
• Rénover ou repeindre en couleurs claires les immeubles vétustes et datés: restauration des braconnières des Jardins de Gambetta, des tours: 2000, de Sèze et du Central Télécom.
• Exiger une restoration rapide de la Caisse d’Epargne laissée en suspens depuis 10 ans.

8-6/ Carrefour de la place de Latule: Projet prioritaire.

• Suppression de l’autopont de Latule pour créer une vraie place, avec un tram direct vers la ligne Blanquefort du tram C (via les friche de Cracovie), la rue Lucien Faure, puis Cenon. Sur Marseille plusieurs autoponts similaires et dans un cadre plus complexe ont enfin été rasés (proposition partagée et intégrée par le candidat de Bordeaux Nouvelle Voie).
• Créer éventuellement une trémie comme celle du pont de Pierre vers le Bld Aliénor, et un passage supérieur pour un bus ou un tram entre les boulevards et la rue Lucien Faure.

8-7/ Porte de Bordeaux Lac:

C’est le nom du projet officiel envisagé par la métropole de Bordeaux sous l’impulsion de Christine Bost et nous soutenons cette idée:

• Transformer rapidement le Boulevard Aliénor (mais plutôt arboré car le couvrir de panneaux solaires comme le veut le maire actuel le rendrait encore plus laid). Prévoir un couloir de bus.
• Dévier l’avenue de Larroque sous le magasin Décathlon pour une connection directe.
• Revoir tout le secteur Auchan Lac et jusqu’aux Bassins-à-Flots, comme sur Mérignac Soleil: continuités vertes, cyclables. Auchan à terme va réduire son emprise et veut se repositionner sur l’immobilier, Bordeaux Lac est un vrai scandale d’étalement urbain et de sols artificalisés qui ne semblent pas la priorité depuis 6 ans…
• Prendre le modèle de Mérignac Soleil c’est un exemple réussi en cours de reconversion bien que lente et difficile.

8-8/ Ginko:

• Projet initié il y a 60 ans puis repris, mais lancé illogiquement avant les quartiers intermédiaires plus proches de Bordeaux: Bassins-à-Flots ou le secteur de la place de Latule. Le projet a quelques qualités mais reste assez ex-centré.
• Achever le dernier ilot et le connecter par l’Avenue des Français Libres aux BAF.

8-9 /Les Aubiers et Cracovie:

• Il aurait fallu une démolition totale des 3 principales barres, impulsion hélas stoppée après 2010. Les immeubles ont de soucis de qualité, de conception et d’insécurité chronique.
• Vu qu’elles sont en réhabilitation, espérons au moins une démolition partielle des petites barres perpendiculaires aux grandes.
• Une démolition totale de la dalle restante casserait en partie l’effet ghetto du quartier. La réussie réhabilitation des barres GHI du Grand Parc ou de la barre République à Lorient par exemple n’est pas applicable ici avec un quartier trop enclavé.
• A gauche des allées Boutaut, transformer tous les bureaux RDC/R+1 datés (à détruire) pour créer logements et parcs, à prolonger sur le secteur Cracovie sur la droite avec un tram C prolongé vers les BAF.

9/ Caudéran: 

• Mieux articuler la place Mondésir entre Mérignac/Bordeaux, préserver les grands terrains et parcs, restructurer le bâti (voire le démolir) des années 1960/90 délabré.
• Elargir certains axes pour un transport lourd, et surtout protéger par une charte architecturale le quartier pour éviter les délires d’architectes datés à peine sortis de terre (façades en métal, persiennes du centre ville,…)…

10/ Saint Augustin et Pellegrin:

• Continuer la rénovation de l’hôpital Pellegrin et de ses abords (principal employeur local),
• Relancer en partie le projet des logements et commerces proches du Stade Chaban Delmas sur Lescure qui était prometteur.
• Revoir les barrières devant la Porte de Bordeaux et le stade sur les boulevards.

11/Centre-ville, secteur gare (ancien) et intra cours:

• Finir les places et voiries à rénover si les finances le permettent, en commençant pas les secteurs les moins favorisés (secteur gare et des Cours au nord aussi).
• Protéger le patrimoine ancien mais permettre des réhaussements d’immeubles subtiles et attique.
• Remettre l’éclairage nocturne, et reconquérir les secteurs en déshérence: Capucins, arrière Gare, Porte de Bourgogne, St Michel, avec un PNRQAD une lutte active contre les incivilités, trafics et la délinquence.
• Nous n’oublions pas tous les autres quartiers au cas par cas mais proposons d’attaquer en premier les quartiers mal-lotis.

Notre message pour tous les candidats.

Nous ne sommes pas candidats et cette liste est bien sur incomplète, elle se base sur des mails envoyés en 2020 à divers candidats non retenus car la tendance montrait un risque de basculement de la ville. Nous souhaitons le retour de la grandeur et surtout du bien-être dans la ville. Tous les candidats peuvent reprendre ces idées, nous avons rencontré à ce stade celui de Bordeaux Nouvelle Voie dont la démarche est sincère, et souhaitons que les challengers se réveillent aussi, en retenant que plus que leur ego, c’est la ville qui compte pour les bordelais alors sauvons-là du déclin!